Du baroque aux 4 roues

« Du baroque aux quatre roues », sous ce titre pour le moins insolite, la société locale d’histoire, pour sa sortie printanière du 13 mai, proposait la découverte de la résidence de Ludwigsburg et celle du musée Mercedes-Benz de Stuttgart.

Tôt le matin, une cinquantaine de participants prirent la route du Bade-Wurtemberg. Deux guides ne furent pas de trop pour les mener dans la succession labyrinthique des salles d’apparat, des galeries, des appartements du roi, de ceux de la reine, de la galerie des ancêtres, du théâtre, de la chapelle…Né d’un petit château de chasse se transformant au fil des décennies en une somptueuse résidence aux allures versaillaises, l’ensemble se pare de baroque, de rococo, de néo-classicisme. 1,750 km d’émerveillement et de traversée de l’histoire.

Temps libre fut donné dans le parc « Blühendes Barock » (baroque en fleurs) où à l’émerveillement de l’art succéda l’émerveillement de la nature dans tout son éclat floral printanier.

Ludwigsburg

A quelques kilomètres de là, le gros bourg endormi de Tamm accueillit les participants pour un déjeuner au « Historik Hotel Ochsen », cadre rustique se cachant sous une triple suite de maisons à colombages aux façades bleu-pastel.

L’époustouflante architecture hélicoïdale du musée Mercedes-Benz reçut au cours de l’après-midi, les visiteurs scindés en deux groupes (l’un avec guide, l’autre avec audio-guide. Un ascenseur, à 34m, invite à un fabuleux voyage dans le temps, les portes s’ouvrant sur l’année 1886, date de naissance de l’invention mythique de Gottlieb Daimler et de Carl Benz, qui révolutionna le monde : l’automobile.

Au fil d’un parcours chronologique en spirale, à travers sept niveaux d’exposition (galerie des voyages, galerie des véhicules utilitaires, galerie des stars automobiles…) les participants purent revivre plus de 125 ans d’histoire de l’art automobile.

Par un soleil déclinant donnant aux paysages du Bade-Wurtemberg et ceux de la plaine d’Alsace des splendeurs picturales colorées, le retour se fit avec, dans sa tête, plein d’images pour rêver.